vendredi 17 février 2023

Compotée pommes poires et crème de cajou

On termine la semaine en beauté avec un petit dessert. Comme vous voyez j'ai utilisé des graines de nigelles et les pétales de bleuet pour faire joli; j'ai toujours ce genre de truc en en abondance dans mes placards. 

Si comme moi vous trouvez que les fleurs séchées sont du plus bel effet visuel sur un plat, vous avez raison. (Forcément). Et c'est l'occasion d'aller un peu explorer le rayon "fleurs séchées" de votre épicerie préférée - et dans la mienne j'ai de la chance puisqu'il est super bien achalandé:  si bien achalandé chez Bio Marché (La Chasse) - un de ms magasins bio préférés vu que non seulement il est près de chez moi mais en plus j'y trouve à peu près tout ce dont j'ai besoin. Il y a aussi beaucoup de vrac et de beaux légumes super frais. 

Pour cette recette, j'ai utilisé du sirop d'érable parce que j'en avais sous la main mais on peut bien sûr utiliser une autre forme de sucre et même du faux sucre style stevia si vous êtes au régime. A part ça, il faut du formage de cajou donc soit vous en avez justement dans le frigo soit vous vous y prenez trois ou quatre jours d'avance. Alternativement, on peut utiliser une crème à base de soja (c'est moins bon, honnêtement)

Pour au moins 4 verrines
  • Pour le formage de cajou: 300 g de noix de cajou, 1 pincée de sel et 1 filet de jus de citron
  • 1 pomme
  • 2 poires
  • Huile d'olive ou margarine
  • Un peu de sirop d'érable
  • Pour faire joli: graines de nigelle, fleurs de bleuet 
Préparation
  1. Préparer la crème de cajou plusieurs jours à l'avance. Alternativement, improviser une crème à base de soja 
  2. Eplucher les fruits et les couper en petits cubes (max 1 cm de côté)
  3. Les faire cuire dans la margarine ou l'huile, à feu doux, jusqu'à ce que les petits cubes deviennent mous
  4. Ajouter le sirop, bien mélanger
  5. Disposer dans les verrines
  6. Ajouter une ou deux cuillères de crème de cajou 
  7. Décorer avec des graines de nigelles, des pétales de bleuet, ou tout autre élément qui vous viendrait à l'idée (une pincée de vanille? une petite branche de thym?) 

jeudi 16 février 2023

Tartelettes Brabançonne

Le Roiiii, La Loi, La Liberté, Pomme, pomme, pomme! 

Bref, voici une tartelette de fête, aux pommes et pommes de terre. Une fois n'est pas coutume, j'ai utilisé du "faux gras", un produit que je n'aime pas spécialement en général (pour les fêtes je fais mon propre vrai gras), mais c'est le genre de truc qu'on peut retrouver dans le fond de son placard; parfois, on en vend aussi en soldes après les fêtes. 

Comme les précédents articles de cette semaine, je profite surtout de l'occasion pour promouvoir une épicerie que j'aime beaucoup - et pour une fois c'est dans le centre: EATIK, rue Haute. C'est à deux pas de Lucifer Lives et ouvert le dimanche (pas que je sois fan de l'ouverture le dimanche en général, mais dans cette rue très touristique ça a du sens). Encore une toute petite surface avec des vendeuses adorables et pleiiiin de super produits, beaucoup de vrac et de beaux légumes frais à des prix abordables - et aussi des plats à emporter, en semaine.



Pour 12 tartelettes

  • Un rouleau de pâte feuilletée ou autre
  • 4 ou 5 pommes de terre à chair ferme
  • 3 ou 4 pommes
  • 1 boîte de faux gras ou pâté similaire
  • Huile d'olive ou autre gras
  • Pour la touche final: poivre noir ou rose, persil, thym, pétales de souci, noix muscade, ...
  • Matériel: un moule à muffins de 12, un cercle à dresser si vous avez (sinon, un grand verre)
Préparation
  1. Graisser le moule à muffins
  2. Dérouler la pâte à tarte et y découper douze ronds pour le fond des tartelettes, les disposerdans le moule
  3. Nettoyer voire éplucher les pommes de terre et les pommes et en couper deux en fines tranches à l'aide d'un couteau ou d'une mandoline (une pomme de terre et une pomme)
  4. Disposer une couche de rondelles de pommes sur les fonds des tartelettes, assaisonner avec une petite pincée de sel voire une petite pincée de noix muscade râpée et/ou d'herbes
  5. Disposer ensuite par dessus une couche de tranches de pommes de terre, ensuite de nouveau une couche de pommes, assaisonner, recommencer avec une couche de pommes de terre et ainsi de suite, jusqu'à ce que les fonds soient bien remplis, et terminer avec une larme d'huile sur chaque tartelette
  6. Faire cuire au four à 180 degrés pendant 20 minutes avec un petit récipient d'eau, tout en surveillant la cuisson
  7. Sortez les tartelettes du four et déposer une cuillère à thé de faux gras sur chaque tartelette
  8. Avant de servir, parsemer de poivre rose ou noir, de persil, ou encore de pétales de souci
Eatik






mercredi 15 février 2023

Aipo a Bràs

On ne présente plus l'incontournable VGAN, au bout de la rue Georges Henri. Or, chaque fois que je vais chez Vgan, je ne peux pas m'empêcher d'entrer dans la petite épicerie portugaise qui se trouve juste avant (en venant du métro Gribaumont). La dernière fois que j'y suis allée, j'y ai trouvé des batatas palhas et du bouillon végétal "a Bràs", qui m'a donné l'idée de tester cette recette.  

Devant Vgan - de l'autre côté de la rue, se trouve également un tout petit magasin bio appelé simplement "C'est bio", un très utile pour compléter vos courses avec des légumes frais, et par ailleurs un endroit très très fréquentable où l'on trouve plein de trésors (comme les câpres grecques que j'ai utilisées dans cette recette); elles revendent aussi des livres d'occasion au profit de chats sans abri... Du coup si vous voulez acheter un polar ou leur en apporter un carton, ça m'a l'air d'une bonne idée! 

J'ai déjà publié une recette de Panais a Bràs il y a quelques temps. Ce recette-ci est assez similaire, j'ai juste ajouté des câpres et un céleri rave. C'est pas plus mal, le panais c'est un peu trop sucré finalement. Et surprise: les câpres ajoutent un plot twist parfait à la recette de base. Quant au céleri, nos collègues véganes du Portugal l'utilisent parfois pour remplacer la morue dans les recettes traditionnelles (rappelons que la morue, aussi emblématique qu'elle soit de la cuisine portugaise, ne pousse pas du tout au Portugal, contrairement aux panais et au céleri.)




Pour trois ou quatre portions
  • Huile d'olive
  • Ail frais ou en poudre
  • Une poignée de batatas palhas
  • Bouillon a bras ou épices
  • Un céleri rave et/ou un panais (alternativement: panais, pommes de terre, ...) 
  • Quelques cœurs d'Artichaut
  • Kala namak
  • Safran
  • Crème de soja et/ou tofu soyeux
  • Câpres 
  • Quelques olives noires 
  • Quelques brins de coriandre fraîche ou de persil (alternativement: thym, aneth ou basilic ...à tester!)
  • Un filet de citron
  • Sel, poivre noir ou piment
Préparation
  1. Nettoyer le céleri et/ou le panais ou autres, les couper en morceaux
  2. Les faire cuire dans une grande marmite avec de l'huile d'olive, de l'ail, une feuille de laurier (frais si vous avez), et quelques cl d'eau ou de bouillon de légumes
  3. Préparer une sorte de sauce en mélangeant le tofu soyeux, la crème, le safran, le kala namak, un peu d'huile de noix ou d'olive et du poivre noir
  4. Une fois les légumes cuits, diminuer le feu, y ajouter les morceaux de coeurs d'artichauts et écraser grossièrement avec un presse purée
  5. Couper le feu, ajouter les câpres et la sauce à base de tofu, et mélanger
  6. Au dernier moment avant de servir, ajouter la coriandre hachée, les batatas palhas (qui devront rester le plus croustillantes possibles, mélanger, et ajouter les olives par dessus pour faire joli (le truc c'est que si vos olives ont des noyaux c'est mieux qu'elles soient bien visibles, sinon vous pouvez aussi les mélanger avec le reste)


mardi 14 février 2023

Sushi sans souci

Au départ je voulais présenter une recette de sushi avec souci pour utiliser des pétales de souci que j'avais chez moi, mais je dois reconnaître qu'au delà de l'allitération, la valeur ajoutée des pétales de souci était quand même assez limitée. Enfin, c'est toujours joli, mais disons que quand on n'a pas de souci chez soi, inutile d'aller en chercher, il est plus simple de cuisiner sans souci.

Pour trouver des pétales de souci, de rose ou plein d'autres choses, je vous recommande chaudement l'épicerie Bio sauvage (à Auderghem, dans le bas de la Chaussée de Wavre - un chouette quartier par ailleurs). C'est une épicerie indépendante et un de mes magasins bio préférés, j'y trouve à peu près tout ce dont j'ai besoin, y compris des produits relativement difficiles à trouver comme de l'ume su par exemple. 

Outre les rayons épicerie, produits frais et vrac, on y trouve des cosmétiques artisanaux (demandez le déo qui sent le gateau au citron...), une sélection de livres de cuisine et de jardinage, et un large assortiment de graines cocopelli (que vous pouvez aussi commander dans le beau gros catalogue). En plus de tout ça, elles vendent aussi des livres pour enfants et jouets de seconde main. Je vous dis, c'est un trésor cette boutique.


Pour 2 à 3 portions

  • 200g de riz  de type "petit gros" (bomba, arborio ou carnaroli par exemple)
  • 2 à 3 càs de morceaux de racine de bardane séchée
  • 1 ou 2 patates douces
  • 1 bloc de tofu nature 
  • Quelques càs d'ume su
  • Huile de sésame
  • Graines de sésame
  • Vinaigre de riz (facultatif)
  • Fleurs de souci (facultatif)
Préparation
  1. Couper le tofu en fines lamelles, le cuire à la vapeur et l'assaisonner avec l'ume su
  2. Faire cuire le riz et la bardane dans la bonne quantité d'eau
  3. Eplucher les patates douces, les couper en cubes et les faire cuire à l'étouffée; les réduire en purée, assaisonner avec un peu d'huile de sésame
  4. Etaler quelques cuillères à soupe de riz sur une plaque souple soigneusement humidifiée pour en faire un carré de 15 à 20 cm de côté 
  5. Disposer des patates douces et des lamelles de tofu en longueur au milieu de la plaque de riz 
  6. Rouler la plaque sur elle même et bien serrer pour obtenir un beau boudin 
  7. Rouler le boudin dans un grand plat ou vous aurez versé plein de pétales de souci et de graines de sésame
  8. Réfrigérer
  9. Couper et servir comme des makis, avec de la sauce soja, des oignons frits, du gingembre confit et tout ce que vous voulez





lundi 13 février 2023

Orichiette alle cime di rapa, ceci e capperi

Voici un de mes plats préférés, après des courses dans un de mes magasins préférés. 

Tous les ingrédients utilisés dans cette recette sont généralement vendus chez Freshmed, la grande épicerie libanaise située à Etterbeek (entre les stations Thieffry et Boileau). Il s'agit d'une épicerie indépendante, initialement spécialisée dans les produits méditerranéens: de nos jours on y trouve aussi des rayons roumain, arménien, britannique, etc. La section épicerie est organisée par pays, ce qui est logique même si potentiellement déconcertant quand on a pas l'habitude (par exemple, on y trouve au moins 50 marques d'huiles d'olive, réparties dans au moins une douzaine d'endroits du magasin - personnellement je trouve ça génial, un vrai jeu de piste. Ca fait dix ans que je fais régulièrement mes courses là et sans déconner à chaque visite je découvre de nouvelles surprises - ne manquez pas les protéines de soja texturées au rayon roumain!).

Vous pourrez aussi trouver des cime di rapa (mon légume préféré!) sur les marchés, dans certaines épiceries italiennes, ou dans la plupart des épiceries portugaises (où les cime di rapa s'appellent grelos). Vous pouvez également en cultiver. Si jamais vous ne trouvez pas de cime di rapa, vous pouvez utiliser un petit broccoli, des fanes de navets, des feuilles de moutarde, ou d'autres feuilles de chou vert (chou fermier, chou palmier, chou cavalier, chou de toscane, ...).



Pour 2 portions
  • 180 g d'orichiette
  • 1 petit bocal de pois chiches
  • 1 piment rouge
  • 4 belles cime di rapa
  • 2 càs de capres (facultatif)
  • 2 càs de sauce soja
  • une généreuse dose d'huile d'olive
  • ail, sel, poivre noir
Préparation
  1. Hacher et nettoyer les cime di rapa, et les faire cuire à l'étouffée dans une casserole avec un fond d'eau bouillante
  2. Faire chauffer l'huile d'olive, y faire revenir l'ail et les rondelles de piment, après 1 ou 2 minutes, ajouter les cime di rapa avec leur eau de cuisson, remuer, et diminuer le feu
  3. Démarrer la cuisson des orichiette selon les instructions de l'emballage
  4. Pendant ce temps, ajouter dans la poele les pois chiches, les câpres et la sauce soja et les écraser grossièrement, bien tout mélanger - gouter et rectifier l'assaisonnement
  5. Une fois presque cuites, égoutter les orichiette, les remettre dans la casserole avec 3 ou 4 cuillères à soupe de sauce et mélanger
  6. Ajouter le reste de sauce au moment de servir - poivrez

vendredi 10 février 2023

Février sans supermarché

Décidémment février à la cote pour se mettre de gros défis: pas encore aussi connue que la Tournée Minérale, l'initiative février sans supermarché, apparue en Suisse, a été lancée en Belgique en 2019. Quatre ans plus tard, elle apparaît plus salutaire que jamais. 

Le principe est simple: boycotter les supermarchés pendant un petit mois, le temps de (re)prendre d'autres habitudes, de (re)découvrir les commerces de proximité, et aussi des produits que vous ne connaissiez pas; et à la fin du mois, garder ces bonnes habitudes et convaincre tous vos voisins et amis.

Le but est de promouvoir et soutenir les producteurs et les commerçants indépendants face à la pression dégueulasse exercée par la grande distribution. L'existence n'a jamais été facile pour les épiceries indépendantes, mais depuis les trois dernières années, c'est pire que tout.

Les marchés c'est trop chou

On sait toutes et tous déjà, les chaînes de supermarchés n'ont de respect ni pour leur personnel, ni pour les producteurs, ni pour leurs clients, et ne proposent des gammes de produits bio ou "plant based" que par pur opportunisme mercantile (le green washing dans son expression la plus simple). 

Notez, qu'est-ce qu'un supermarché, hein, au fond? Parce qu'on aurait tendance à juste opposer 'grandes surfaces' et 'épiceries bio', alors que la réalité est quand même plus nuancée. A Bruxelles par exemple, on trouve à la fois des grandes surfaces indépendantes (je pense en particulier à Freshmed, un de mes magasins préférés), et aussi malheureusement beaucoup trop de magasins bio appartenant à de grandes chaînes (...dont les procédés sont parfois d'autant plus écoeurants qu'elles tentent de passer pour des parangons de vertus en prônant toute une série de principes éthiques) (et en plus ces signes diacritiques partout c'est n'impörte quoi).

Pour en savoir plus, allez donc faire un tour sur le site d'En Vert Et Contre Tout, on y trouve notamment des références de groupes locaux dont celui de Bruxelles. Voici aussi une petite liste de magasins indépendants.

Comment faire? Quelques astuces.

  • Achetons mieux: directement chez les producteurs et productrices!
Les campagnes sont remplies de fermes (des vraies), où l'on peut aller directement faire ses courses, et pour nous citadins, c'est plus compliqué - heureusement les fermiers vieinnent jusqu'à nous une fois de temps en temps: profitons-en! Il n'y a pas simple qu'un bon vieux marché pour acheter des légumes ultra frais.

  • Achetons moins: mangeons nos provisions!
"Sans supermarché" ne veut pas dire "sans courses", mais ce type de défi existe également et c'est d'ailleurs une excellente idée: bref, il s'agit de faire le tri et le vide dans les placards -et le congélateur.

Parce que pendant qu'on y est, mettons en place une deuxième bonne résolution: ranger la cuisine et consommer ce qui se trouve chez nous - probablement une bonne petite réserve de féculents, de légumes secs et d'épices aux dates de péremption inavouables! (C'est ce qui arrive quand on va traîner sur des blogs culinaires, c'est malin) ... BREF, avec tout ça, plus qu'à faie un petit tour au marché pour acheter un beau chou bien frais et à vous les minestrone!

Et n'oubliez pas: faire des provisions, non seulement c'est relativement égoïste en acs de crise (pensez aux gens qui n'avaient pas de pq en avril 2020!), et surtout c'est un mauvais calcul. En 2020 j'ai jeté plusieurs boîtes de riz périmées depuis 10 ans et devenues rances... J'avais fait des provisions au momnt de la crise financière en 2008. C'est très nul, ne faites pas ça.   

  • Prenons le temps et faisons-nous plaisir 
A fortiori dans les grandes villes, lors de nos déplacements, il y a des magasins devant lesquels nous passons très régulièreement et où nous ne sommes jamais rentrés. Et bin voilà c'est l'occasion rêvée de partir en expédition, tranquille, à pied, pour explorer et redécouvrir nos quartiers - ou d'autres.

A Bruxelles, nous avons la chance de trouver plein d'épiceries italiennes, polonaises, turques, portugaises ou de dizaines d'autres pays, qui importent toutes une série de produits impossibles à trouver ailleurs. Vous allez me dire pour le coup on oublie les producteurs locaux, je le concède: alors, j'ai pas dit qu'il fallait acheter nos bottes d'oignons dans des épiceries exotiques, mais quand même, trouver des graines de lupin ou des cornichons salés, des fois ça fait plaisir.

Maintenant, ces expéditions prennent du temps, surtout au début, et surtout si vous ne connaissez pas encore ces endroits. Mais prenez le temps et faites-vous plaisir. Explorer un territoire nouveau c'est très bon pour le moral et ça stimule l'imagination (... Bref: c'est tout le contraire de la corvée delhaize).

  • Est-ce que ça coute plus cher?
Pour commencer, consommer les provisions d'aliments qui se trouvent déjà chez vous est la première mesure anti-gaspi qui vous permettra de faire des économies intelligentes.

A plus long terme, même s'il est difficile de comparer des produits de marques et de qualité différentes, il est indéniable qu'un certain nombre de produits coutent plus cher en épicerie. Certes, le rapport qualité prix y est souvent plus avantageux - parce qu'on y trouve littéralement des produits d'"épicerie fine" de très haute qualité - mais, aussi fabuleux que soient ces produits, ça nous fait une belle jambe quand on n'a pas trop trop de sous et qu'on veut juste se nourrir.

Et pourtant, les petites épiceries vous feront toujours faire des économies - a fortiori si vous y allez avec une liste de courses. Les supermarchés ont développé une panoplie de stratégies pour nous faire acheter toute une série de trucs dont nous n'avons absolument pas besoin, ce que ne font pas un maraîcher ou un épicier bio.

Un petit mot sur la liste de course: même si elle est utile pour vous empêcher d'acheter des trucs en trop (et pour éviter d'en oublier, bien sûr), une liste de course doit rester open et flexible. J'entends par là: "légumes pour snack" plutôt que "radis"; "légume racine pour soupe" plustôt que "panais"... Ceci vous permet de découvrir de nouveaux produits et surtout de vous adapter à l'offre du moment disponible chez votre maraîcher. Les exigences que nous avons pris la mauvaise habitude d'avoir en fréquentant les supermarchés sont responsables d'énormément de gaspillage (un supermarché vous offre en permanence une montagne de radis et une montagne de panais), alors que les maraîchers n'ont pas toujours de tout (même en saison, il peut arriver qu'un jour il n'y ait pas ou plus de radis, par exemple), et leur but est de vendre ce qu'ils font pousser - tout ce qu'ils font pousser, de préférence. 

  • Pas de voiture? Faites vous livrer les trucs lourds!
Ma vie a changé depuis que j'ai rencontré Andy - une petite entreprise Bruxelloise qui vend et surtout livre des boissons. Ils ont plein de boissons bio, laits végétaux, spécialités belges et même une large sélection de vins et bières sans alcool. 

  • Bref, on se retrouve la semaine prochaine pour une série de recettes inspirées de mes expéditions hors supermarchés.